Inspirations

 

Le véritable enjeu de demain sera surtout de construire différemment ! L’évolution du monde du travail, l’urgence écologique, l’ère du « tout connecté », l’impact des crises sanitaires… sont autant de facteurs qui restructurent la demande et créent de nouveaux besoins, aussi bien dans le logement résidentiel que l’immobilier d’entreprise. Pour imaginer nos projets constructifs nous nous appuyons sur des tendances fortes, à gros potentiel et en ligne avec nos valeurs :

Écoconstruction / Green building / Bâtiment durable :

mettre en place des stratégies pour réduire l’impact environnemental des constructions et pour rendre nos bâtiments plus écologiques (optimiser l’efficacité énergétique / usage de matériaux écologiques comme le bois ou biosourcés…)

Le bâtiment est un secteur très polluant : entre la construction des habitations et des bâtiments tertiaires et leur occupation (chauffage, éclairage, eau…), cela représente des consommations de ressources et d’énergie considérables. En France, les bâtiments résidentiels et tertiaires sont le 2ème poste d’émissions de gaz à effet de serre, juste derrière le transport, mais devant les industries manufacturières, de l’énergie ou l’agriculture. Il apparaît donc important de mettre en place des stratégies pour réduire cet impact écologique majeur et pour rendre nos bâtiments plus écologiques.

Il existe de nombreux moyens de rendre les bâtiments plus écologiques : améliorer l’isolation, mettre en place des systèmes d’éclairage et de chauffage plus efficients, installer des générateurs d’énergie renouvelable (type panneaux photovoltaïques), des processus d’économies d’eau… L’objectif est que l’efficacité énergétique et de chauffage des bâtiments soit plus forte (qu’un bâtiment consomme moins d’énergie et de chaleur, et qu’il en produise plus sans polluer), de réduire la consommation d’eau et la production de déchets, mais aussi de prévoir l’entretien et la fin des bâtiments de la manière la plus écologique possible.

GREEN BUILDING BATIMENT DURABLE LCDP

En plus d’optimiser l’efficacité énergétique ou limiter la consommation d’eau, construire de manière responsable nécessite l’usage maximal de matériaux recyclés, recyclables et non toxiques et permet de générer le moins de déchets possible au cours de la construction comme de l’occupation.

Pour diminuer la consommation de matières premières d’origine fossile et limiter les émissions de gaz à effet de serre, l’utilisation des matériaux écologiques, « renouvelables » ou « bio sourcés » gagne en popularité et s’inscrit parfaitement dans une démarche de développement durable.

Par un système combinant une meilleure isolation, un système électrique plus intelligent et plus économe, des éclairages spécifiquement conçus pour optimiser la lumière, les constructions durables permettent de réduire les dépenses. De plus, la plupart des constructions durables incluent des sources internes d’énergie comme des panneaux solaires.

Selon un rapport publié par le World Green Building Concil, les économies réalisées dans un bâtiment en construction durable peuvent être très significatives : de 25 à 35% d’économies d’énergie, et jusqu’à 39% d’économies d’eau par rapport à un bâtiment conventionnel. Au total, au bout de 20 ans, les économies réalisées sur un bâtiment peuvent probablement amortir 2 à 3 fois l’investissement initial.

SMART BUILDING BATIMENT INTELLIGENT

Smart building :

développer des « bâtiments intelligents », ultra-connectés, pour répondre aux nouvelles attentes des utilisateurs (services digitaux) et améliorer la gestion des bâtiments (maintenance prédictive, sécurité)

Les utilisateurs d’aujourd’hui sont connectés et attendent des bureaux de demain qu’ils soient « Smart ».

Le mobilier intelligent, la biométrie ou la data sont des phénomènes qui permettront d’améliorer encore davantage la gestion des tâches administratives, les processus de décisions et l’accompagnement des collaborateurs.

Les nouveaux bureaux Smart Buildings – bâtiments intelligents – se veulent ultra-connectés, avec la présence systématique de salles de visio-conférence, d’outils facilitant la communication entre équipes, le travail à distance ou encore le travail en mode projet. Ces solutions répondent directement aux nouvelles pratiques au travail, notamment en matière de nomadisme.

Au-delà de ces attentes utilisateurs, trois grands domaines de gestion sont particulièrement concernés par l’entrée de l’IOT (Internet Of Things) dans la marché du bâtiment :

  • la maintenance prédictive avec des équipements qui permettent d’anticiper et d’éviter les pannes dans la gestion de l’eau, de l’air, mais aussi des ascenseurs, des systèmes de chauffage…
  • la sécurité pour répondre aux risques accidentels : risques incendie, fuite de gaz, qualité de l’air ou de l’eau
  • et la sécurité liée aux évènements volontaires : intrusion, prise de contrôle de matériel….

Évolutivité / Réversibilité : 

concevoir des espaces évolutifs et réversibles pour alléger les coûts de transformation tout en tenant compte des contraintes techniques, réglementaires et sanitaires

Soucieux de limiter les risques sur le long terme, les investisseurs considèrent de plus en plus la réversibilité d’un actif comme un atout essentiel. Mais ces transformations nécessitent de lourds travaux d’aménagement et sont soumises à des normes très strictes. L’analyse, en amont, de leurs coûts devient primordiale.

Dans de grandes villes comme Paris, le coût des travaux de réversibilité d’un immeuble pourra être compensé par la hausse des loyers. Mais dans des villes plus petites ou des zones moins dynamiques, les travaux de transformation pourront parfois se révéler trop coûteux pour optimiser la valeur de l’actif. Et l’équilibre financier de l’opération de reconversion se complique dès lors qu’il faut ajouter des nouvelles technologies et de nouveaux services.

D’où l’importance d’anticiper les besoins des utilisateurs finaux, et de concevoir dès l’origine du projet des espaces évolutifs et réversibles pour alléger les coûts de transformation tout en tenant compte des contraintes techniques et réglementaires. Désormais, ce seront les immeubles les plus flexibles et ceux qui présentent le meilleur potentiel de reconversion qui seront le mieux valorisés.

mixité des batiments

Mixité :

concevoir des constructions à destination mixte, faire coexister des espaces professionnels et lieux d’habitation afin de renforcer l’attractivité de ces lieux

Aujourd’hui, la tendance est au rapprochement des fonctions. Dans une société toujours en mouvement, les bâtiments et les espaces ne sont plus dédiés à une seule utilisation. Et il en est fini de l’époque où les immeubles de bureaux étaient localisés essentiellement dans des quartiers d’affaires.

Faire coexister dans un même quartier espaces professionnels et lieux d’habitation participe à l’attractivité de ces lieux : les entreprises souhaitent de plus en plus installer leurs locaux dans des quartiers offrant un maximum de commodités pour leurs collaborateurs et faciles d’accès pour leurs clients.

Cette nouvelle approche est aussi une réponse au manque de surface naturelle dans les villes : avec des immeubles à destination mixte, l’étalement urbain et les migrations pendulaires sont limités. Ainsi, dans un même ilot d’immeubles peuvent coexister une bibliothèque, des commerces, des bureaux, un gymnase, des logements, des espaces de coworking…

Bâtiments sweet et serviciels :

améliorer le confort de vie des occupants en proposant des bâtiments serviciels (ex : restaurant, une salle de sport, une salle de repos, une garderie, une conciergerie…)

En termes de qualité de vie, les nouveaux bâtiments tertiaires sont amenés à améliorer le confort de vie de leurs occupants. Les utilisateurs d’aujourd’hui sont partout chez eux et attendent des bureaux de demain qu’ils soient « sweet ». À chaque humeur correspond un besoin, à chaque besoin correspond un espace, à chaque espace correspond un moment. Les bureaux de demain seront « comme à la maison », parce que les salariés d’aujourd’hui réclament des espaces de travail alternatifs (zones de verdure, espaces de détente, cuisines équipées pour repas partagés) et des espaces de travail sur-mesure (lumière naturelle, réglage automatique de l’éclairage, de la température et de la musique). Bref, des espaces professionnels qui favorisent l’épanouissement et le bien-être, collectifs ou individuels.

Les utilisateurs d’aujourd’hui n’ont plus deux vies parallèles et cloisonnées et attendent des bureaux de demain qu’ils soient également « Serviciels » en permettant aux salariés des services dont ils auront besoin à tout moment tels qu’un restaurant, une salle de sport, une salle de repos, une garderie, une conciergerie… Toute l’organisation du bâtiment doit être repensée et l’espace de travail de demain ne pourrait se concevoir sans la prise en compte de cette demande croissante de services.

espace de travail collaboratif en bois
biophilie batiment construction

Biophilie :

adopter une conception architecturale favorisant une reconnexion avec la nature et avec les biotopes, d’autant plus importante dans un monde continuant de s’urbaniser.

Dans cette approche il est important d’envisager la nature dans son ensemble, avec une vision large et complète, riche en biodiversité et non limitée au seul rapport au végétal. En effet, les bénéfices psychologiques augmentent avec les niveaux plus élevés de biodiversité et non pas avec simplement une augmentation de la zone végétale.

La conception biophilique a pour but d’améliorer la santé et le bien-être dans l’environnement bâti. Les bienfaits sont nombreux et démontrés :

  • Réduction du stress et de l’anxiété
  • Augmentation de la créativité
  • Clarté de la pensée                     
  • Optimisation de l’état de santé
  • Stimulation de l’esprit               
  • Accroissement de la motivation, concentration         
  • Amélioration de la productivité
  • Récupération émotionnelle et mentale